En rando, je passe à côté d’une maison en ruine, la seule chose qui reste encore vraiment debout, c’est la porte… Quelle est l’histoire de cette Maison ? A l’intérieur, un vieux lit tout démonté, de vieilles traces de « ballatum », des ardoises tombées de la toiture, et puis un toit complètement cassé, la cheminée tombée, la fenêtre fermée… Mais Il y a donc cette porte ouverte qui fait entrer le soleil à l’intérieur !
Une dame vietnamienne, très âgée, m’a offert avec beaucoup d’émotion, des « torchons » qu’on lui avait offerts et sur lesquels il y a la VIERGE DE FATIMA… J’ai été très surpris de trouver cette Vierge sur des torchons !!! Et pourquoi pas !!!
C’est le 8 décembre, jour de la fête de Marie, la maman de Jésus, c’est aussi le 1° jour de l’année de la Miséricorde… « Miséricorde », un mot compliqué, qui nous dit l’amour extraordinaire de Dieu… un Dieu de pardon et d’amour formidable… Jésus avait son coeur ouvert à la misère des autres, à leur souffrance, à leur péché et il n’est pas venu pour juger, condamner, mais sauver et relever… Ce jour-là, nous sommes nombreux, rassemblés pour la messe, dehors il pleut et quand les gens rentrent, ils salissent le sol en y déposant des feuilles mortes qui étaient collées à leur chaussure et aussi de la boue ! Voilà une petite « parabole » pour nous faire mieux comprendre l’Essentiel ...
Au seuil de l’année de la Miséricorde, je remarque dans la ville de Cholet un bâtiment sur lequel est affiché : clinique St Luc… Elle semble aujourd’hui abandonnée…
Dans le Nouveau Testament, il y a l’Evangile de St Luc. Et si cet Evangile était comme une clinique en cette Année de la Miséricorde !
Ce jour-là, il pleut, il fait du vent… Je suis à l’église pour célébrer une sépulture… Un papa entre avec ses deux petites filles pour se mettre à l’abri, c’est le papy de ces petites filles dont je vais célébrer la sépulture… je vais leur dire bonjour et leur dis : « qu’est-ce qu’il pleut !!!» Et la petite Fille qui doit avoir 6 ou 7 ans me dit : « la pluie, c’est Jésus qui pleure ! »…