A genoux

J’étais à genoux
devant la porte de l’immeuble
pour essayer de lire le nom de la personne
à qui j’allais rendre visite,
et pouvoir sonner pour qu’elle puisse m’ouvrir…


Il faisait sombre,
j’avais beau être à genoux,
pour essayer de mieux voir,
je n’y voyais rien !

et Il est venu,
tout souriant m’ouvrir de l’intérieur de l’immeuble !
…dans la pénombre,
Je ne l’avais pas vu…

Il est venu,
lui le jeune,
jeune maghrébin,
avec un sourire extraordinaire…

Il est venu
m’ouvrir la porte,
mais aussi m’ouvrir le cœur.. et les idées….

Un cœur parfois trop méfiant
… envers les jeunes des cités  et… les arabes….

Merci, mon Ami, de m’avoir ouvert
à l’Espérance…

Merci, Seigneur pour ce nouveau « Clin-Dieu »
Et pour  la Miséricorde qu’il manifeste !

Jo Gohier